L'Afrique est considérée comme "le prochain marché de croissance" pour l'industrie automobile. Compte tenu de la jeunesse de sa population, de l'augmentation des niveaux de revenus et de l'urbanisation croissante, le taux de motorisation de l'Afrique et au Niger devrait augmenter rapidement au cours des prochaines décennies.
Développement des infrastructures et amélioration des routes - Une population plus jeune - Un nombre croissant de femmes au volant. À emporter: Les arguments en faveur de l'industrie automobile africaine sont aussi solides que diversifiés.
L'Afrique a un long chemin à parcourir si elle entend faire des progrès significatifs pour atteindre la moyenne mondiale de motorisation. La participation de l'Afrique au marché mondial de l'automobile a donc souffert, ce qui fait que seul un nombre limité d'industries liées à l'automobile se développe sur le continent.
Développement des infrastructures et amélioration des routes
S'attaquer aux obstacles
L'augmentation des réseaux routiers et le développement des infrastructures font de la possession d'une voiture une perspective plus attrayante en Afrique.
Le Nigeria, par exemple, construit de nouvelles routes pour réduire les embouteillages dans sa capitale, Lagos. Cela encourage davantage de personnes à acheter une voiture et contribue à accélérer la livraison des biens et des services.
L'Afrique du Sud a fait des progrès en ce qui concerne son réseau de transport. Le corridor Johannesburg-Durban est l'une des autoroutes les plus fréquentées d'Afrique australe, et traite environ 80 % du trafic de marchandises de l'Afrique du Sud.
En outre, la construction de nouvelles routes a permis de réduire considérablement les temps de trajet entre Johannesburg et Durban.
De nombreux autres projets sont également en cours dans toute la région.
Une population plus jeune
La population de l'Afrique devrait doubler au cours des 30 prochaines années, pour atteindre 2,4 milliards d'habitants en 2050, selon les projections des Nations unies. Sur la même période, les ventes de véhicules devraient passer de 1 million en 2016 à 2,5 millions en 2025.
Cela signifie qu'un plus grand nombre de personnes pourront s'offrir leur premier véhicule - ce qui constitue un marqueur de richesse dans de nombreux pays africains.
Une population plus jeune disposant d'un revenu disponible plus élevé est une bonne nouvelle pour les constructeurs automobiles. Mais l'Afrique n'offre pas seulement un marché plus important, c'est aussi un marché à croissance rapide. C'est une mauvaise nouvelle pour l'Europe et l'Amérique du Nord, où les ventes de véhicules ont stagné, voire diminué, ces dernières années.
Un nombre croissant de femmes au volant
Les chiffres sont spectaculaires. La population de la classe moyenne en Afrique devrait doubler d'ici 2060 et le continent sera plus peuplé que la Chine ou l'Inde, selon les derniers chiffres des Nations unies. Mais ce n'est pas seulement l'émergence d'une nouvelle classe de consommateurs qui profitera aux constructeurs automobiles. D'autres facteurs entrent également en jeu.
En Afrique, les femmes ne représentent que 2 % des ventes de voitures, contre 33 % dans les pays développés. Il existe donc un énorme potentiel de croissance.
Les arguments en faveur de l'industrie automobile africaine sont aussi solides que diversifiés.
Les équipementiers comme les fournisseurs devront évaluer leur exposition au risque sur le continent africain. Le potentiel de croissance du secteur automobile en Afrique n'est peut-être pas aussi élevé que beaucoup le pensent, mais il est certainement beaucoup plus élevé que celui de nombreux autres marchés traditionnels. La croissance automobile sur le continent sera tirée par l'augmentation des populations urbaines et des revenus moyens, ce qui donnera une forte impulsion à la demande sur le long terme